Ateliers

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La  Pédagogie Kaddouch présentée à l’université d’Oxford :

KM MACARON PARENTS_MACARON LES PARENTS

LA PLATEFORME DE COURS A DISTANCE :
Cette plateforme est  accessible sur abonnement.
NEW MACARONS KM-03
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Les applications du concept de la méthode Kaddouch sont diverses.
Elles font l’objet d’ateliers réguliers ou ponctuels et sont intégrées autant dans les cours quotidiens que dans les stages.
Pour en savoir plus et inscrire vos enfants, cliquez ici


Les Cours pour enfants à haut potentiel

Le Dialogue Critique Musical utilise des techniques précises qui permettent à l’enfant d’accéder à ses goûts profonds, à ce qu’il veut vraiment faire. Les Murs : bloquer des éléments, empêcher la persevération, la routinisation, l’imitation par exemple et les Mimes (évoquer d’autres éléments, sans soumettre l’enfant à l’imitation, ouvrir le champ des possibles)
 
On voit clairement apparaître chez les enfants qui fréquentent nos cours, l’instinct de création , défini par Pascal (1662) comme “la faculté naturelle de sentir, de deviner (intuition, sentiment opposé à la raison), de s’affirmer”. Dans l’approche Kaddouch, l’instinct de création est la faculté de s’inventer face à une situation-problème inédite. S’inventer, c’est impliquer sa singularité dans la solution apportée à une situation -problème inédite. Et cet instinct donne à la création le visage d’une réalisation qui construit l’individu.
cf le livre “Des Mimes et de Murs, deux études de cas pour une approche de l’enfant par la création” éd. Gruppen, acheter le livre
pour en savoir plus, cliquez ici
Lire l’article de Robert Kaddouch dans la revue de l’école Polytechnique. Dossier Douance


La méthode d’apprentissage des langues
KLS: Kaddouch Language School

Le linguiste Claude HAGEGE, professeur au Collège de France, encourage publiquement la méthode d’apprentissage des langues mise au point par Robert Kaddouch, nous le citons :

« J’encourage Robert Kaddouch pour l’originalité de sa méthode musicale préconisée dans l’apprentissage des langues étrangères, dans la mesure où les étapes successives 1) audio-affective, 2) audio-motrice et 3) audio-linguistique qu’elle propose n’ont pas jusqu’ici été recommandées sous cette forme. »
Partant du constat que la prosodie du langage est présente chez le bébé avant la dimension verbale proprement dite et correspond à sa propension à émettre du son afin de tester la communication possible avec son environnement (l’enfant s’amuse avec des sons : le jeu du sonars ludique), j’ai conçu une démarche en trois étapes.
– La première correspond à une phase que je qualifierai d’audio affective.
Les enfants écoutent une histoire racontée par un natif, dans une langue étrangère toujours différente (Chinois, Grec, Néerlandais, Russe, Roumain…) celle-ci étant, de plus, accompagnée d’improvisations au piano. Grâce à l’instrument, nous relevons les inflexions propres à chaque langue, son rythme et son atmosphère timbrale, nous introduisons la musique comme élément médiateur. Ce bain sonore langagier permet à l’enfant d’associer ses émotions à une multitude de combinaisons sonores.
– La seconde étape correspond à une phase dite audio motrice.
Les enfants utilisent leur corps comme premier instrument de production sonore en vue de la communication. Ils vont alors jouer avec les sons entendus mais aussi avec ceux qu’ils aimeraient entendre, ce sont les improvisations langagières .
Enfin, la troisième étape équivaut à une phase audio linguistique
Cette phase instaure :
– l’audition analytique (repérage de mots dans une chaîne sonore),
– la sensibilité structurelle (percevoir l’équilibre d’une phrase),
– l’adaptation du diaphragme auditif (la bande passante de la langue),
– la rythmique linguistique,
– la perception modulatoire (les verbes conjugués)…
La mise sur pied de tels processus révèle indiscutablement des potentialités antérieures à tout apprentissage systématique : manier le langage est un jeu en soi, il n’est nullement nécessaire d’utiliser des dérivés ludiques qui, de plus, auraient pour conséquence de distraire l’enfant de sa re création linguistique.
Ce premier ensemble de caractéristiques innées rendues visibles par un type d’interaction enfants-adulte appropriées donne un statut peu traditionnel au babillage du nouveau-né : ce dernier devient alors un moyen de se découvrir et d’explorer le monde.
Pour mieux connaître cette méthode d’apprentissage des langues, cliquez ici

Cette activité est aussi intégrée dans les cours de musique réguliers, les ateliers du vendredi ou les stages.


Musique et Philosophie

atelier de réflexion pour enfants dès 4 ans
Cet atelier a été conçu par Robert Kaddouch et Gloria Origgi, chercheuse en philosophie au CNRS et à l’ENS, pour permettre aux jeunes enfants d’apprendre à parler, à dialoguer et à raisonner ensemble.
La musique improvisée au piano à chaque étape de la séance soutient la parole comme un chant pour mettre les enfants en bonne disposition de penser par eux mêmes et poser -et se poser- les bonnes questions. Les premiers thèmes abordés pourront être: l’amitié, la peur, la colère, la joie
Cette approche est basée sur une nouvelle vision de l’enfant, de ses capacités cognitives et des rapports entre son développement émotionnel et la confiance dans ce qu’il pense. Elle s’inspire de la philosophie cognitive contemporaine et rentre dans le cadre des ateliers Kaddouch &Music «Musique & Intelligence», «Maths-Musique», «Musique, Intelligence et Mouvement», «Kaddouch Language School».
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Ateliers Synesthésiques : Musique, Odeurs et Goûts

Imaginez goûter un son, écouter un parfum ou entendre une saveur?
Afin de préciser mon terme de transesthésie, il me faut tout d’abord définir la synesthésie (du grec syn, « avec » (union), et aesthesis, « sensation », union, fusion des sensations) qui est la mise en correspondance de deux ou plusieurs modalités sensorielles, ici l’audition et la perception kinesthésique, le son et le mouvement. Un exemple célèbre de synesthésie est le clavier coloré de Scriabine. Ce compositeur voyait une couleur pour chaque son, pour lui le do était toujours rouge et le ré jaune. Je préciserais que chaque synesthète possède sa représentation colorée, le do n’est pas rouge pour tout le monde. La synesthésie est sous-tendue par l’activation simultanée de plusieurs aires cérébrales, quand l’aire de la vision est activée, chacun va interpréter ce e stimulation selon sa culture, sachant que le rouge pour un espagnol n’a pas la même connotation que pour un norvégien.
Dès que mes élèves ont compris que je pouvais exprimer beaucoup de choses par des sons, que je pouvais musicaliser, ils ont exprimé ouvertement leurs capacités synesthésiques au point de rentrer en cours et de me demander par exemple : « Tonton Robert, tu me joues la tour Eiffel ? » On peut alors présupposer l’impact de la stimulation synesthésique, liée à la mobilisation de la plasticité cérébrale, sur le développement cognitif et la créativité. (Cf. L’Enfant, la Musique et la Mémoire, op. cit.)
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Acheter des musiques synesthésiques et faites l’expérience de la synesthésie en classant ces 7 saveurs-odeurs : Jasmin, Pop corn, cumin, Safran, Citron, Rose, Banane
Cette activité, dite de synesthésie, a donné lieu à une recherche scientifique menée avec l’Université Paris Descartes.Cette étude est expliquée dans l’ouvrage “L’enfant, la musique et la mémoire”, R. Kaddouch, M. Noulhiane, éd. De Boeck.
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L’activité de Synesthésie est intégrée dans les cours de musique et les stages

Kaddouch Maths-Musique KMN

extrait de l’ouvrage “Grandir en musique” de Robert Kaddouch
……….”C’est dans l’accompagnement de parcours spiralaires du type de ceux qui viennent d’être évoqués, qu’il est possible d’apercevoir tout l’intérêt des expériences que Robert Kaddouch sur les relations entre l’enseignement des mathématiques et la pédagogie musicale. On peut a priori s’interroger quant à la pertinence d’un projet qui semble de prime abord sophistiqué, et prétend pour- tant être l’allier d’un enseignement se fondant sur les besoins des enfants : faire des mathématiques sur son temps de loisir, dans un lieu qui n’est pas «fait pour ça» mais plutôt pour la musique, et cela sous la direction d’un musicien ; l’idée peut sembler déroutante. Néanmoins, malgré les apparences, nous conserverions une vision abstraite des choses si nous en restions là. Ce problème, en réalité n’en est plus un, dès l’instant où l’on prend véritablement en compte l’importance de la mise en situa- tion. Quel est donc le déroulement d’une séance dans le cadre de ces ateliers ? Et bien, tout d’abord, le mathématicien propose aux enfants des séries de phrases musicales, parmi lesquelles ils devront reconnaître celles qui offrent des particularités. Lorsque celles-ci sont repérées, ils doivent alors les noter et les organiser sous la forme de graphiques. Est ainsi mis à jour, l’intérêt pour la lecture de la musique écrite, ou pour des notions telles que la symétrie axiale : dès que l’on s’aperçoit que la phrase peut être écrite de cette manière, il n’est plus nécessaire de lire note par note chacun des deux côtés du graphique. Et ainsi de suite…

Les pratiques de l’atelier ont donc en commun le fait d’articuler lecture et écriture, autour d’activités de transposition musicale et graphique : diagrammes des gammes majeures et mineures ; linéarité et «pente» des droites représentant des gammes chromatique, par tons ou par tierces ; représentation du nombre de demi-tons entre deux notes sur toute l’étendue de l’un ou l’autre gamme ; notions d’axe de symétrie autour de la représentation graphique d’un thème et de son renversement ; répétition d’une même cellule musicale sous la forme d’une fonction périodique ; situations de recherche et de calcul sur des problèmes d’intervalles sonores (notions de succession d’intervalles et de renversement). La musique est donc utilisée afin de développer des compétences mathématiques, et inversement, les mathématiques afin de développer les capacités de lecture de la musique, et permettre une reconnaissance auditive, ce qui est l’enjeu du repérage de la périodicité. On rejoint ainsi, le dé- veloppement de fonctions centrées sur la relation corps-rythme- lecture-écriture, en allant vers les formes les plus «écrites» de la musique (moins corporelles, donc plus sophistiquées) . On le voit, l’objectif, à terme, consiste en l’aperception directe du «complexe» musical, sans qu’il ne soit plus besoin de passer par quelque chose d’analytique. Les formes d’intelligence développées sont celles qui reposent sur un mouvement direct d’essence à essence, et se dispensent de la médiation du dis- cours qui, par l’analyse, constitue des chaînes d’éléments discontinues là où l’unité fondamentale de toutes ces composan- tes est à expérimenter. Le langage, du fait des conventions arti- ficielles qui le sous-tendent, participe à un morcellement du réel qu’il nous faut perpétuellement recomposer, tel un puzzle. Le «complexe» musical est une de ses tentatives de réconciliation entre l’homme et le monde. Les manifestations de ces formes d’intelligence évoquent pour nous cette réflexion de Schopen- hauer, selon qui la musique de Beethoven provient du coeur des choses et y retourne. Le stade d’outillage que représentent les ateliers mathématiques/musique ne déroge donc pas à l’esprit général de notre pédagogie.”
Pour acheter l’ouvrage “Grandir en Musique”, cliquez ici

Cette activité est aussi intégrée dans les cours de musique ou les stages
Les Cours Maths-Musique 1Les Cours Maths-Musique 2


 

La méthode d’éveil corporel : musique, intelligence et mouvementt

Extrait de l’ouvrage “L’enfant, la musique et la mémoire” R.Kaddouch, M.Noulhiane, éd. De Boeck
“L’apprentissage du geste instrumental illustre tout à fait ce fondement de la pédagogie Kaddouch. En e et, l’enseignement du geste ne consiste pas, dans le cadre d’une telle pédagogie, à transmettre un geste standard par imitation, mais à laisser à l’enfant la possibilité de créer par lui-même son propre geste. Aussi, s’appuie-t-elle, dans un premier temps, sur la captation motrice. Le très jeune enfant écoute atten- tivement l’enseignant jouer, sans jouer lui-même. Cette activité stimule alors, par synesthésie (fusion des sens : dans ce cas, son-mouvement), son activité motrice. L’enseignant ne cherche pas à déclencher une activité motrice particulière par e et de miroir, comme lorsqu’on demande à un enfant de refaire un mouvement. Il souhaite stimuler les réseaux moteurs par résonance motrice, c’est-à-dire l’envie de produire certains types de mouvements en rapport avec sa propre nature motrice. Les fonctions mobilisées sont celles de la conductibilité, de la création, et non celles qui favorisent la construction ou le perfectionnement d’un mécanisme moteur par imitation. Premièrement, l’enseignant fait en sorte que ses mouvements soient inimitables (murs) ; deuxièmement, il ne demande jamais à l’enfant de l’imiter6. Pour aller plus loin, la méthode d’enseignement de l’expression corporelle Musique, Intelligence et Mouvement (MIM) utilise tout d’abord un déclencheur qui peut être un son, une mélodie, un rythme…
Ce déclencheur provoque une émotion (ex-movere) au sens ou le système nerveux ne peut garder les informations : il les restitue d’une manière ou d’une autre. De cette réaction naît une posture comme construction, schème de comportements adaptés. Le professeur va alors utiliser un dispositif de murs et de mimes, c’est-à-dire qu’il va, au piano, suivre et porter les mouvements du danseur, l’empêcher d’imiter d’autres gestes (murs) et lui permettre de générer un système cohérent (mimes). Donc pas d’imitation gestuelle au début, mais des représentations sonores évocatrices par technique de synesthésie fonctionnelle stimulant les centres moteurs, mais sans donner le geste lui-même. Le dialogue corporel-gestuel avec le professeur viendra ensuite apporter les solutions quand le problème gestuel aura été posé par l’apprenti. Ainsi, l’élève n’apprend pas un geste, mais il expérimente et manie des phénomènes physiques en rapport avec sa nature gestuelle et son intentionnalité expressive.
La conductibilité, une nouvelle forme d’apprentissage
Ce travail d’expression d’un vocabulaire gestuel individué permettra au jeune instrumentiste d’utiliser pleinement ses forces vives par médiation instrumentale. En e et, le geste instrumental, considéré comme geste expert, se doit, pour être puissant, de comporter trois couches superposées : la première contenant l’action primaire, ou archaïque, comme gratter, prendre, ramener, etc. ; la deuxième exprimant la singularité dynamico-spatiale de l’individu (comment on aime occuper l’espace, et quelles ressources on utilise pour cela), et la troisième couche résout la problématique de l’interface instrumentale. En e et, lorsque le geste naturel libéré rencontre l’instrument, une résistance lui est imposée et un conflit constructif s’impose. L’apprentissage technique peut alors être décrit comme la capacité à transformer un élan naturel et personnel en geste expert. L’éducation technique peut, à ce stade, être définie comme la capacité à répondre aux contraintes qu’imposent la matière instrumentale au « mouvement vital instrumental », capacité que l’on nommera intelligence gestuelle. Ainsi, le pianiste en herbe (ou tout autre instrumentiste) va vite ressentir qu’avec un instrument, grâce à sa technique ductile, il va pouvoir créer, et conduire ses émotions à leur réalisation en organisations sonores. Au moyen d’une pratique d’écoute basée sur des scénarios qui sollicitent l’expérience personnelle de l’enfant (voir page 28), ce dernier comprend au fur et à mesure des séances que ce qui lui tient à cœur peut être transformé en musique (musicalisé). La captation motrice ne se réduit donc pas, pour l’enfant, à saisir que l’adulte est en train de jouer de l’instrument comme lui-même pourrait en jouer, mais à saisir qu’il est en train de réaliser ses émotions dans une forme musicale. L’expérience montre que l’enfant possède vraisemblablement des facultés pour déceler l’activité créatrice d’un autre être humain : il finit par ressentir la conductibilité de l’adulte, ce qui stimule la sienne et donne à l’instrument de musique sa véritable fonction d’objet de conduite. Dès lors, il est important d’encourager l’enfant à construire la matrice psychologique de son activité d’expression [musicale], génératrice de sa future technique personnelle de jeu instrumental. Opérer différemment en contraignant l’enfant à imiter des gestes stéréotypés reviendrait à lui montrer, à tort, que l’instrument est un mobilier culturel plus qu’un objet de conduite. Au contraire, il importe de susciter son intelligence gestuelle, autrement dit sa faculté de créer le geste qui lui permettra de réaliser au mieux ce qu’il veut faire avec l’instrument….. ”

Pour acheter l’ouvrage “L’enfant, la musique et la mémoire”, cliquer ici
activité intégrée dans les cours de musique ou les stages


“La pédagogie Kaddouch au service des enfants différents

(Asperger, autisme, trisomie, syndrome de William, syndrome de Cornelia Dessange …)
cours individuels de piano et de création musicale destinés aux enfants différents

cf le livre “Des Mimes et de Murs”, 2 études de cas pédagogiques



https://www.akropaul.com/les-accompagnements/ecole-kaddouch-music/
La_Méthode_KADDOUCH – texte écrit pour Akropaul

D’une réussite spontanée à une réussite nécessaire
La pédagogie Kaddouch à l’écoute de tous les enfants

«L’Evodique Neuronale*, ce sont les «autres circuits» cérébraux qui permettent de réaliser différemment ce que les «autres gens» font à leur manière.» RK. (*du grec Ev Hodos, le bon chemin)
Cette pédagogie est basée sur l’écoute et le dialogue créatif en vue de l’émergence des potentiels naturels de l’enfant. Les parents dont les enfants ont des difficultés à valider, développer et faire valoir leur différence comme porteuse de qualités inhabituelles (trisomie, autisme, asperger, syndrome de williams, syndrome de Cornelia Dessange), parce qu’incompatibles avec les canons usuels, n’hésitent pas à adopter cette méthode humaine, joyeuse et performante.

Rester à l’écoute des potentiels et non des limitations

La question fondamentale pour Robert Kaddouch, n’est pas d’essayer de combler ce qu’un enfant trisomique ne «peut pas faire», mais au contraire, de pointer le plus rapidement possible, tout ce qu’il sait faire, afin d’élaborer et d’encourager un dispositif individué* qui puisse l’aider à combler ses déficiences quand elles entravent son élan.
(* L’enfant, la Musique et la Mémoire, R. Kaddouch, M.Noulhiane, éditions De Boeck).

Evaluer ce qui apparaît pour développer ce qui est nécessaire.

Pour une approche éducative plus juste, Robert Kaddouch utilise une posture nommée ignorance positive comme la capacité à s’émerveiller de tout ce qui apparaît chez l’enfant. Il est bien évident que cette démarche repose sur des techniques allant des gestes et postures pédagogiques aux moyens très précis d’analyse des improvisations musicales réalisées par les enfants.
Les postures pédagogiques, ainsi que le dispositif de prise de décision créatif ont fait l’objet de plusieurs collaborations scientifiques, dont U663 – INSERM – Université Paris Descartes – CEA/NeuroSpin/UNIACT, conférences à la Sorbonne

La Pédagogie Kaddouch en quelques points :

L’outil-clé du dispositif est l’accompagnement proprioceptif.
A quatre mains avec l’élève, le professeur va agir comme s’il tenait la selle du vélo pour suivre l’enfant là où il va. Ainsi, il l’aide à s’accomplir en désignant ce qui a de l’importance pour lui, ce qui le vitalise, son Evodique, son bon chemin.
L’accompagnement proprioceptif de l’enseignant va utiliser trois techniques :
le soutien,
le blocage constructif (comme un frein à la routinisation et à la persévération*)
la validation (dégager la valeur d’une situation pour agir par renforcement positif)
(*Quand l’enfant reste bloqué sur un biais de perception)
Cet accompagnement permet de réaliser une vision pédagogique sous-tendue par une analyse et des hypothèses émises au vu des improvisations de l’enfant.
Ces trois outils permettront au maître d’orienter l’élève vers son accomplissement, soit en résistant, soit en approuvant le chemin qu’il emprunte.
(Des mimes ou des murs, deux études de cas pédagogiques, R.Kaddouch, S.Miravete, éditions Gruppen).
L’évodique devient alors un point d’ancrage, c’est à dire un levier grâce auquel le professeur déclenchera l’apprentissage en s’appuyant sur les forces vives de l’enfant, permettant ainsi le passage d’une réussite spontanée à une réussite nécessaire.
La Pédagogie Kaddouch ne conçoit pas un programme figé, mais plutôt un horizon d’attente, c’est à dire ce que l’enfant a envie de réussir. Donc, pas de progression séquentielle mais la conception d’un flux continu jalonné de heurts, de résistances, de réussites et de bonheur.
Dans ce cadre, l’évaluation considèrera les efforts fournis pour accéder à une information plutôt que le résultat, même s’il sera nécessaire, en son temps, de donner un retour objectif sur la production. Evaluer, c’est considérer la valeur de quelque chose, c’est pour moi, le premier geste éducatif, celui sur lequel je m’appuie pour encourager l’enfant, pour réaliser un renforcement positif.
L’exigence du professeur est le porte-parole de celle de son élève. On ne peut exiger d’un enfant ce qu’il ne peut exiger de lui-même. Par conséquent, augmenter son niveau d’exigence c’est d’abord développer son niveau de perception.
Pour en savoir plus ….
Grandir en Musique
Des Mimes et des Murs
L’enfant, la Musique et la Mémoire


La lecture et l’écriture

Apprendre à lire quand on est petit !
• Doit-on définitivement considérer que la lecture n’est qu’une affaire d’exercice
• Les bons musiciens en herbe continueront-ils longtemps à se décourager parce que leur lecture les handicape ?
• Le pédagogue doit-il compter sur la chance ou le hasard des expériences pour permettre à ses élèves d’accéder à la dimension de la lecture?
La pédagogie Kaddouch traite de ce petit rien de départ qui sous-tend cette énorme activité de lecture à laquelle tout musicien est soumis et pour laquelle il souffre tant, quand les bases ne sont pas intégrées. Le maître mot de la démarche de Robert Kaddouch, dans ce cadre, est la Psychopédagogie, pour permettre à l’enfant de générer des postures et des compétences qui lui permettront d’accéder à un niveau d’apprentissage.
Par exemple, aider l’enfant à développer des compétences visuo spatiales pour lui permettre de repérer les notes (de lire les notes) sur le clavier, et non le contraindre à cette activité de chien savant qui vise à lui faire reconnaître le DO à tout prix. Ce n’est pas les notes une à une qu’il doit reconnaître, nous devons l’aider à évoluer dans un espace maîtrisé, ce n’est pas du tout la même démarche.
Le circuit de lecture est traité point à point pour permettre à l’enfant de développer toutes les transpositions de plans nécessaires à une véritable libération par la prise d’information : conquérir le sens de l’écrit et non se soumettre au code.
Pour en savoir plus, lisez “La Notation Kaddouch junior” acheter


L’atelier “Seniors”


L’atelier Junior d’initiation à la création musicale actuelle

 Cours Exceptionnel

Initiation à l’écoute des musiques polyphoniques,

du simple au complexe

Cours animés par Simha AROM, en collaboration avec Robert Kaddouch

Simha Pygmées AKA

4 sessions de 1h, le jeudi à 19h, , 23 nov, 14 déc, 11 janv, 8 fév

Participation : 115 €/ 4 séances d’une heure – possibilité de participer à un seul cours : 35 €

Pour acheter le cours (4 séances), cliquez ici


Simha Arom, ethnomusicologue, directeur de recherche émérite au CNRS, est spécialiste des musiques traditionnelles d’Afrique subsaharienne. Considéré comme le fondateur de l’ethnomusicologie moderne, ses travaux ont été couronnés par la Médaille d’argent du CNRS et de nombreuses distinctions internationales.
Après la présentation, par Simha Arom, au moyen d’écoutes comparées, des différents procédés polyphoniques communs à différents patrimoines musicaux, choisis indépendamment des époques, des aires géographiques et de leur mode de transmission (écrit ou oral) , Robert Kaddouch commentera des vidéos de très jeunes enfants (entre 16 mois et 4 ans) en situation d’improvisation, dans laquelle ils ont recours à ces mêmes procédés. Le concept pédagogique de conductibilité viendra éclairer cette émergence.


Produire une mélodie est une chose, la coupler avec une seconde voix en est une autre, mais faire coexister plusieurs parties différentes relève d’une problématique qui s’est posée à différentes époques, en différents lieux, et se pose encore de nos jours.
La polyphonie (déroulement simultané de plusieurs voix), est donc l’art de faire coexister des séquences mélodiques différentes en une synthèse, qui transcende chacune d’elles prise séparément, tout en conservant son individualité.
Il est fascinant d’observer que, par-delà les lieux, les époques et les cultures, les hommes ont utilisé des techniques polyphoniques semblables – ce qui constitue une vraie leçon de vie.
Au moyen d’écoutes comparées, nous identifierons des procédés polyphoniques communs à différents patrimoines musicaux, choisis indépendamment des époques et des aires géographiques. Des parentés insoupçonnées apparaîtront alors, notamment entre les polyphonies des Pygmées d’Afrique centrale et celles composées en Europe au Moyen Âge, tout comme entre les polyphonies traditionnelles géorgiennes et celles, savantes, du début de la Renaissance.
With the Aka Pygmies-2001
 

Cours Exceptionnel

L’organisation du temps dans la musique Africaine

Simha Pygmées AKA
Mercredi 13 juillet 2016, de 10h à 12h, à l’Ecole Kaddouch & Music Tarbes

Métrique, rythme et polyrythmie en Afrique sub-saharienne

Cours animé par Simha AROM

Simha Arom est un des pères de l’ethnomusicologie. Il a été, et reste une référence incontournable pour tous les musiciens, professeurs et compositeurs. L’école Kaddouch & Music Tarbes est honorée de la présence de ce grand chercheur.
Directeur de recherche émérite au CNRS, membre-fondateur de la Société française d’ethnomusicologie, de la Société française d’analyse musicale, de la European Society for the Cognitive Sciences of Music (ESCOM) et du European Seminar in Ethnomusicology ; il est également membre de la Société française de musicologie et du Board of directors du projet The Universe of Music (UNESCO).Professeur invité dans de nombreuses universités – notamment Montréal, UCLA, Vancouver, M.I.T., Cambridge (U.K.), Tel-Aviv, Bar-Ilan, Haïfa, Bâle, Zurich, Sienne, Venise -, ses travaux ont inspiré des compositeurs contemporains comme Luciano Berio, György Ligeti, Steve Reich, Fabien Lévy ou Fabian Panisello.
With the Aka Pygmies-2001
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